Attentat au Collège de Conflans : les recommandations de l’IG

Attentat au Collège de Conflans : les recommandations de l’Inspection générale

Le rapport de l’Inspection générale suite à l’enquête “sur les évènements survenus au collège du Bois d’Aulne” avant l’attentat du 16 octobre et l’assassinat de Samuel Paty, a été publié le 3 décembre. Ce rapport essentiel retrace à partir d’éléments factuels tous les faits permettant de disposer d’un point précis et complet sur la façon dont la situation a été gérée, et il montre tout le soutien et l’accompagnement dont a bénéficié Samuel Paty, tant par la principale du collège, qui a été exemplaire (cf. texte à La Une), que par l’académie. Outre la reprise détaillée de la chronologie des événements, le rapport identifie quelques points de vigilance renforcée à destination des différents acteurs afin de prévenir, dans toute la mesure du possible, la reproduction d’actes analogues, et formule ainsi 12 recommandations.


Extraits du rapport

L’analyse de l’enchaînement des faits qui se sont produits en amont de l’assassinat de Samuel Paty atteste de la mise en œuvre des différentes procédures d’alerte et d’accompagnement au niveau du collège et de l’académie” estiment les auteurs de l’enquête sur l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine.

S’agissant des enjeux de climat scolaire et de sécurité, le rapport souligne “les nombreuses actions de concertation et d’apaisement que la principale a inlassablement conduites durant ces deux semaines, avec l’ensemble de ses interlocuteurs, y compris en présence des plus fermés au dialogue et à l’écoute“, travail d’apaisement auprès des adultes qui avait contribué à faire retomber la tension au sein de l’équipe éducative du collège … “Parallèlement, la mise en place de la cellule académique en lien avec la conseillère sécurité a permis de faire sans délai les signalements nécessaires auprès des services de sécurité tant au sein de l’Education nationale qu’en direction des services de la préfecture, de police et du renseignement territorial“.

Dans un contexte qui exige désormais de se préparer à l’impensable, il apparaît nécessaire – ajoute les inspecteurs – de consolider encore les méthodes d’évaluation du danger dont un personnel de l’éducation nationale ou un établissement scolaire peuvent être menacés et cela, en lien approfondi, à tous les échelons, avec les services du ministère de l’Intérieur et de la Justice. Le facteur temps et la rapidité dans l’évaluation d’une situation par l’ensemble des acteurs concernés apparaissent aussi comme un point essentiel“.

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