Education et pédagogie – Congrès Mai 2021

Motion EP 12 : Parcours éducation prioritaire

Dans le cadre de la réécriture de la politique de l’éducation prioritaire, la mise en place des Contrats locaux d’accompagnement (CLA) a eu pour objectif de répondre avec plus de finesse aux problématiques des territoires non recensés à ce jour. Ce nouveau dispositif s’installe au moment où, dans certaines académies, les REP et REP+ perdent des moyens.

L’ensemble des analyses objectives au sujet de la réussite des élèves issus des CLA et REP démontre que trop peu d’élèves, puis d’étudiants, ont un parcours comparable à leurs pairs issus de PCS favorisées.

L’accompagnement des élèves de l’éducation prioritaire et des CLA doit prévoir le parcours continu des élèves de la maternelle au post-bac.

Les dispositifs mis en œuvre dans les écoles et les collèges doivent pouvoir trouver leur poursuite au lycée.

En conséquence, le SNPDEN-UNSA demande que :

  • les Lycées (LGT et LP) accueillant des élèves et étudiants issus majoritairement de REP et CLA puissent bénéficier des mêmes dispositifs REP et REP +
  • que les CLA soient un accompagnement pour prendre en compte certaines typologies d’établissements et ne viennent pas se substituer mais se juxtaposer aux dispositifs spécifiques existants qui montrent leur efficacité en REP et REP +
  • que des dispositifs spécifiques soient mis en place pour accompagner les parcours des élèves en post-bac, issus de l’Éducation prioritaire.

Education et pédagogie – CSN janvier 2020

Motion 14 : Des réponses à la démocratisation
Les résultats de PISA montrent que la France reste dans la moyenne des pays de l’OCDE et n’enregistre pas de progrès par rapport aux précédents résultats. Une confirmation : la France continue à être parmi les pays où les origines sociales conditionnent largement la réussite scolaire depuis de nombreuses années. Par ailleurs, nous sommes l’un des trois pays où les élèves se plaignent le plus du climat scolaire.
Le SNPDEN-UNSA demande :
– que les DGH prennent en compte les indicateurs de difficultés sociales et l’isolement des EPLE comme c’est le cas dans certaines académies. Des propositions concrètes doivent être faites dans chaque académie pour que tous les EPLE accueillant un public prioritaire bénéficient de moyens supplémentaires ;
– que les moyens consacrés aux dispositifs d’aide (devoirs faits, AP, orientation…), encore plus quand ces derniers sont affichés comme priorités ministérielles, soient « sanctuarisés » et connus au préalable afin de favoriser le maintien des dispositifs existants et l’émergence de projets pérennes ;
– que la question des élèves en difficultés d’apprentissage et donc, celle de la différenciation, soient des enjeux majeurs dans la formation initiale et continue des enseignants pour les aider à s’adapter aux différents publics ;
– que des actions de formation initiale et continue des personnels de direction soient financées aux niveaux national et académique sur les questions du pilotage pédagogique, afin de nous permettre des temps forts de mutualisation et de réflexion.
Motion votée par 172 pour et 17 abstentions


Education et pédagogie – CSN avril 2014

Education prioritaire
La création en 1981 des « zones prioritaires » était une réponse aux effets des inégalités sociales sur la réussite scolaire. Cette politique, qui consiste à « donner plus à ceux qui en ont le plus besoin », a connu des relances successives conduisant à un empilement des dispositifs.
Le SNPDEN UNSA accueille favorablement les avancées de la réforme de l’éducation prioritaire.
Conformément à ses mandats, le SNPDEN UNSA  a toujours défendu une dotation pluriannuelle aux établissements leur permettant une réelle visibilité sur leur politique et les mesures d’accompagnement et de pilotage des réseaux.
Au moment où s’établit la carte de l’Éducation prioritaire, REP et REP+, le SNPDEN UNSA exige des critères nationaux plus explicites et des mesures d’accompagnement pour les établissements sortant du dispositif. Un groupe de pilotage comprenant les corps d’encadrement doit être mis en place dans chaque académie  afin de faciliter la cohérence du dispositif.
Mais nous connaissons aujourd’hui les limites d’une organisation basée uniquement sur une logique de territoire. Une réponse plus favorable à la prise en compte des inégalités passe par la recherche de plus grandes mixités scolaire et sociale dans tous les établissements, que seule la refonte de la carte scolaire peut permettre.
Vote du CSN :  183 pour et 2 abstentions


Education et pédagogie – CSN avril 2013

Motion : Education prioritaire
Au moment où est menée une réflexion sur l’éducation prioritaire dans le contexte de la loi sur la refondation de l’école, le SNPDEN-UNSA tient à réaffirmer les conditions indispensables qui pourraient permettre de réduire efficacement les écarts de réussite entre les territoires. La mixité sociale et scolaire des EPLE, facteur de cohésion et de réussite scolaire, doit être partout et constamment recherchée. Elle doit passer par une convergence des politiques publiques.
Face aux empilements successifs de dispositifs qui ont perdu leur sens et leur cohérence, il est nécessaire que soit redéfini un cadrage national clair et ambitieux, reposant sur une action inter ministérielle.
Le pilotage national doit permettre une mise en œuvre locale au niveau académique, qui prévoit une dotation pluri annuelle permettant aux équipes un engagement compatible avec le temps éducatif et pédagogique.
La logique de territoire doit être privilégiée et les critères qui président à la définition de sa cartographie doivent être clairs et connus.
Les conditions de pilotage partagé doivent être établies à partir d’un réseau de l’école du socle dans le respect de l’autonomie des établissements. La formation professionnelle des personnels engagés doit être adaptée et leurs parcours valorisés.
Les conditions d’entrée et de sortie de l’éducation prioritaire doivent être anticipées et accompagnées dans le cadre d’une concertation avec les EPLE.
C’est à ces conditions que la réforme de l’Éducation prioritaire, prévue dans la loi, pourra répondre à son objectif de réduire les inégalités sociales et territoriales pour tenir la promesse républicaine de la réussite éducative pour tous.
Vote du CSN :  Unanimité


Métier / Education et pédagogie – Congrès de Lille – Mai 2012

Mandat : Education prioritaire
Pour le SNPDEN-UNSA réuni en congrès à Lille, une plus grande mixité scolaire et mixité sociale doivent systématiquement être recherchées sur tous les territoires. Une cohérence entre les politiques publiques s’impose pour converger vers cet objectif et favoriser une réelle hétérogénéité.
Le SNPDEN-UNSA demande la définition d’une nouvelle politique de l’éducation prioritaire par la refondation des textes qui la définissent. Il privilégie la notion de territoires à celle d’établissements prioritaires.
Les critères de définition des territoires concernés doivent être reconsidérés et harmonisés, en veillant à ce que les labellisations puissent évoluer dans le temps avec une évaluation régulière.
Les conditions d’un pilotage local partagé doivent être établies à partir de réseaux de l’éducation prioritaire définis autour de « l’école du socle commun », pilotés par un comité directeur de réseau associant les personnels de direction, les inspecteurs de l’Education nationale du premier degré, les directeurs d’école. L’animation pédagogique des réseaux relève des conseils pédagogiques inter degrés s’appuyant sur des personnels ressources.
Le profilage des emplois peut constituer un élément efficient et fédérateur pour la conduite d’une politique éducative de réseau et d’établissement.
Les moyens spécifiques et pérennes sur une période tri annuelle, et la valorisation des parcours professionnels des personnels engagés, doivent être garantis.
Vote du congrès : 309 pour, 15 abstentions, 0 contre      


Education et pédagogie – CSN avril 2011

Quel avenir pour l’enseignement prioritaire ? 
Le SNPDEN-UNSA réaffirme son attachement à l’évolution de la carte scolaire au bénéfice d’une mixité sociale et scolaire réelle.
Le SNPDEN-UNSA est favorable à une prise en  charge spécifique des élèves issus des milieux défavorisés parce qu’elle  contribue à assurer la réussite des élèves. Les dispositifs installés dans les territoires   (ZEP,  REP, RAR,…) et les moyens afférents ont favorisé la réduction des écarts de réussite scolaire, l’évolution des pratiques pédagogiques, une dynamique de réseau et le développement de l’ambition scolaire. Cependant l’empilement des dispositifs que  nous observons actuellement installe une confusion.
A partir des évaluations nationales menées sur ces dispositifs, le SNPDEN-UNSA demande une clarification de la politique de l’éducation  prioritaire et exige la garantie des moyens nécessaires à sa mise en œuvre.
Vote du CSN : 183 votants /168 pour et 15 abstentions


Education et pédagogie – CSN mai 2007

Le SNPDEN considère que la relance de l’éducation prioritaire et la confirmation des dispositifs en place est une nécessité pour assurer l’égalité de traitement des élèves.
L’organisation des 249 réseaux « ambition réussite » autour des collèges dits « EP1 » conduit à attribuer des moyens particuliers à des établissements et à des publics scolaires pénalisés par un environnement socio-éco
nomique et une inégalité des conditions générales de vie dans des territoires géographiques clairement identifiés. Cette inégalité ne peut être considérée comme juste ni admise de manière durable, mais elle est aujourd’hui un fait. Le SNPDEN demande donc que ces moyens exceptionnels soient garantis aux réseaux prioritaires « ambition réussite », comme réponse à une situation exceptionnelle.
Le SNPDEN s’est déjà prononcé, par ailleurs, pour une attribution différenciée de moyens aux établissements, non seulement en fonction de leurs effectifs, mais également en fonction de la situation sociale des publics qu’ils accueillent. Il demande que soit clarifiée, à cet égard, la situation des collèges « EP2 » et « EP3 », qui ne peuvent, brutalement, se voir privés des moyens supplémentaires qui leur ont permis d’agir.
Le SNPDEN souligne que l’adaptation des établissements aux situations, et la réponse aux inégalités des publics scolaires, doivent être permises par un dispositif évolutif mais progressif, avec un dispositif particulier pour les établissements dont les caractéristiques sont aujourd’hui celles des collèges « EP1 ».
Vote du CSN : la motion est adoptée par 131 pour. 2 contre et 1 abstentions


Education et pédagogie – Congrès Dijon – Mai 2006

Le SNPDEN dénonce le fait que les moyens supplémentaires accordés aux collèges Ambition Réussite soient financés par :
• La perte d’une ½ heure en 5ème et en 4ème
• La diminution du H/E en ZEP comme dans les autres établissements
• Le calcul a minima des effectifs
La réussite de tous les élèves doit rester le seul objectif du service public d’éducation.
La mise en place du dispositif réussite ne doit pas :
• Etre effectuée au détriment des autres collèges
• Mettre en cause la sectorisation des lycées
• S’en prendre à la cohérence du service public en multipliant les catégories de collège d’enseignants et d’élèves
• Faire croire que les dispositifs adaptés peuvent disparaître ou diminuer très sensiblement (SEGPA, UPI, 3ème d’insertion).
En tout état de cause les critères retenus ne semblent pas tous transparents, le nombre de réseaux retenus est notoirement insuffisant, et les lycées ne doivent pas en être exclus.
Vote du congrès : unanimité 

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