Carrière – CSN – Mars 2023

Motion 3 – Indemnités d’examen

Le SNPDEN-UNSA réuni en CSN exige l’extension de l’indemnité d’examen à tous les examens, concours et certifications organisés dans tous les centres d’examen, y compris ceux de l’étranger.


Carrière – CSN – Mai 2022

MOTION 3 – Indemnités pour missions complémentaires

Le SNPDEN-UNSA, réuni en CSN, exige le versement systématique d’indemnités pour toute mission supplémentaire acceptée par les personnels de direction dans le strict respect de la charte de pilotage et du décret du 30 août 1985. Ces indemnités devront prendre en compte la complexité de la mission et être définies au travers d’une grille de calcul nationale.

Vote du CSN : CONTRE : 19 – ABSTENTION : 5 – POUR : 150

MOTION 4 – Indemnités d’examens

Le SNPDEN-UNSA réuni en CSN exige l’extension de l’indemnité d’examen à tous les examens, concours et certifications organisés ; aussi bien pour les centres d’examens que pour les centres de corrections et pour toutes les modalités d’épreuves (y compris en Contrôle Continu).Il demande la prise en compte de l’alourdissement de la charge de travail dans ce domaine particulier. Cette extension de l’indemnité d’examen doit concerner le Collège (DNB, CFG…), le Lycée professionnel (CAP, Baccalauréat, certifications…) et le Lycée d’enseignement général et technologique (Baccalauréat, BTS…) avec la nécessaire mise en place d’une grille de calcul fixée au niveau national pour une transparence et une équité de traitement dans chaque académie.

Vote du CSN : CONTRE : 1 – ABSTENTION : 3 – POUR : 170


Education et Pédagogie – CSN Mai 2022

Motion 5 : Baccalauréat : Projet d’évaluation

Le SNPDEN-UNSA reste attaché à la réflexion autour du nouveau baccalauréat et plus particulièrement du projet d’évaluation. La construction d’une politique pédagogique sur un sujet aussi crucial nécessite un temps de réflexion et de dialogue suffisant pour être pleinement appréhendé par le corps enseignant et les familles. Un bilan de cette première année de mise en œuvre est donc nécessaire.

Si ce travail a été mené dans l’ensemble des lycées, il reste une marge importante de progrès. Pour ce faire il faut encore :

  • que ce projet soit véritablement collectif, partagé, et qu’il fasse sens pour les élèves et les équipes,
  • qu’une formation en docimologie soit systématiquement proposée aux équipes,
  • que l’institution règle le problème inacceptable du non-remplacement des enseignants qui impacte fortement la continuité pédagogique.

Le SNPDEN-UNSA exige en conséquence que les situations d’élèves ne pouvant être évalués du fait de l’absence de professeurs soient prises en considération dans les textes réglementaires.

Vote du CSN : CONTRE : 0 –   ABSTENTION : 14 – POUR : 160


Carrière – Congrès Mai 2021 (visio)

Des indemnités pour tous les examens : Motion 13

Alors même que les services des examens des rectorats et du SIEC réduisent les personnels et que de très nombreuses tâches préalablement réalisées par ces services sont transférées dans les établissements, il devient urgent de modifier le calcul des indemnités versées aux chefs de centre.

Alors que la réforme des lycées se met difficilement en place, que les modalités d’examens se modifient en profondeur et que la charge de travail ne cesse de s’alourdir en établissement, sans que ces derniers ne soient dotés de moyens humains supplémentaires, il est urgent de revoir les modalités de calcul des indemnités et de les élargir à l’ensemble des examens organisés au sein des établissements.

Le SNPDEN- UNSA exige l’extension des indemnités à tous les examens et certifications organisés, que ce soit en collège (DNB, CFG), en lycée professionnel (CAP, certifications…) ou en lycée d’enseignement général et technologique (BTS, CPGE…). Le ministère doit doter les rectorats et du SIEC d’une grille de calcul nationale, claire, qui évitera des lectures académiques divergentes.

Vote du Congrès :                                           Pour      177        Contre  1             Abstention 3

Education et pédagogie – Congrès Mai 2021 (visio)

Motion EP 3 : Harmoniser l’évaluation

Pour beaucoup d’acteurs du système éducatif, la réforme du collège et la réécriture du Socle commun se sont accompagnées d’une modification des pratiques. Mais la coexistence de deux modalités différentes d’évaluation est source de confusion pour tous les acteurs. Dans de nombreux cas, les bulletins périodiques, alors que le LSU annonçait plus de simplicité, sont devenus illisibles.

La coexistence de ces deux modes d’évaluation génère par ailleurs des hiatus inacceptables qui obligent les enseignants, en fin de cycle 4, à ajouter des notes, à transformer des compétences en points, obligatoires pour les procédures d’orientation, ce qui n’a aucun intérêtTant que les deux possibilités coexisteront, l’évaluation en collège ne prendra pas tout son sens pédagogique.

Le SNPDEN-UNSA demande donc :

  • qu’un bilan objectif et complet des apports de l’évaluation par compétences soit fait par le ministère.
  • que celui-ci se positionne clairement sur l’évaluation en collège, dans un cadrage national, afin d’aller définitivement vers l’évaluation par compétences.
  • que les procédures d’affectation et de certification soient adaptées à ce mode d’évaluation.

Motion EP 4 : Multiplication des certifications 

Le SNPDEN-UNSA constate la multiplication de certifications qui s’ajoute au DNB : PIX dans le cadre du plan numérique, Ev@lang dans le cadre du plan langues vivantes.

Ces certifications, parfois externalisées, interrogent sur la capacité de l’éducation nationale à valider elle-même les acquis des élèves.

En outre, la passation et l’organisation de ces certifications ajoutent une charge de travail pour les personnels de direction. Elles sont chronophages et empiètent sur les temps d’apprentissage des élèves, sans augurer d’un quelconque bénéfice pour ces derniers.

Le SNPDEN-UNSA exige que :

  • aucune certification ne soit généralisée en cours d’année. Le minimum nécessaire est d’associer en amont les personnels de direction, les corps d’inspection, les enseignants. Passer outre cette recommandation est le meilleur moyen d’assurer l’échec annoncé d’un dispositif.
  • le ministère assume sa capacité à évaluer les élèves sans faire appel à des partenaires extérieurs à l’éducation nationale, ce qui n’a pas lieu d’être. La confiance doit aller vers les acteurs de terrain.
  • le ministère n’impose pas de façon unilatérale des dispositifs qui ne font pas sens pour les équipes.

Motion EP 8 : suppression Épreuves Communes

Conformément à ses précédents mandats, le SNPDEN-UNSA réaffirme sa demande de suppression des épreuves communes, favorisant ainsi une simplification de l’examen et une rationalisation de l’organisation de ce dernier, au profit d’une valorisation du contrôle continu et d’une évaluation réellement formative.

Il en résulterait un recentrage sur les apprentissages pour les élèves et les personnels tout au long de l’année, en ne maintenant que les épreuves certificatives destinées à préparer les élèves aux examens du supérieur :

  • Le français en fin de première
  • La philosophie et le grand oral en fin de terminale
  • Les deux épreuves de spécialité de terminale

Motion EP 9 : Contrôle continu /compétences

Conformément à ses mandats antérieurs et à la lumière de l’expérience de ces derniers mois, le SNPDEN-UNSA continue de défendre le contrôle continu. En effet, celui-ci a permis l’engagement dans beaucoup d’établissements, d’une réflexion globale et partagée sur l’évaluation.

C’est sur cette dernière qu’il convient de s’appuyer pour favoriser le déploiement du travail et de l’évaluation par compétences, prévu par les nouveaux programmes.

L’apprentissage par compétences a comme conséquences positives :

  • de repérer plus finement les difficultés et les réussites des élèves
  • de supprimer la compétition et le stress
  • de favoriser l’autonomie dans les apprentissages
  • de connaitre les critères d’évaluation à l’avance
  • d’opérer des remédiations

L’objectif final est d’apporter une aide effective à tous les élèves, et en particulier à ceux qui sont les plus en difficulté.

Les grilles de compétences doivent devenir des outils dont les familles et les élèves peuvent se saisir pour mesurer les progrès et repérer les points précis à travailler pour s’améliorer.

Pour assurer une cohérence avec les éléments mis en place au collège et aller au bout de la continuité, le SNPDEN-UNSA demande aussi que ces compétences et leur positionnement soient étendus et travaillés dans le cadre de la continuité collège/lycée.

Depuis 2005, le collège n’a pas pu suffisamment progresser sur la question de l’évaluation par compétences, du fait de la coexistence du double mode d’évaluation en fin de cycle 4. Il est essentiel que le lycée ne connaisse pas ces mêmes freins.

Il est enfin indispensable de déployer des formations, initiales et continues, avec l’accompagnement des corps d’inspection dans les lycées, en s’appuyant par exemple sur les formations de réseaux de bassins.

Motion EP 10 : EDS et Parcoursup

L’actuel calendrier de passation des Epreuves De Spécialité en terminale ne peut garantir une qualité des apprentissages suffisante pour un passage serein dans le supérieur. Ce temps pédagogique doit être rallongé au maximum.

Le SNPDEN-UNSA demande que le calendrier de passation des épreuves et de Parcoursup soit repoussé d’au moins un mois au regard des dates fixées pour le baccalauréat 2021, afin de donner du temps aux apprentissages. Cela implique une modification du calendrier de Parcoursup, tout en permettant la prise en compte des notes d’EDS dans l’application.

Motion EP 11 : Professeurs Principaux /référents 

Les nouvelles modalités d’organisation des enseignements au lycée général modifient profondément le suivi des élèves. A ce jour, le rôle et les missions des Professeurs Principaux sont définis par la Circulaire n°2018-108 du 10-10-2018.

Depuis mars 2021, la DGESCO a présenté un texte concernant les missions du professeur principal dans les lycées ainsi que celles, nouvelles, du professeur référent en cycle terminal du lycée général.

Le SNPDEN-UNSA, convaincu que les professeurs principaux et les référents sont indispensables au suivi des élèves et à leur orientation, demande :

  • une réflexion au sujet de l’articulation des missions du Professeur Principal et du Professeur référent prenant en compte l’individualisation du parcours des élèves
  • une réflexion sur le nouveau rôle des référents
  • une adaptation du décret au sujet de l’ISOE, en particulier en classe de Première et Terminale, tout en conservant l’enveloppe financière des deux professeurs principaux en terminale.

De plus, à partir des éléments déjà cités dans la motion 11 du CSN de janvier 2020, le SNPDEN-UNSA affirme à nouveau, concernant les conseils de classes, qu’il est nécessaire de conserver dans le respect de l’autonomie pédagogique de l’EPLE, des temps de suivi individuels et collectifs.

Motion EP 15 : Certifications et examens (Voie professionnelle)

La mise en place d’une certification intermédiaire et la transformation des modalités de mise en œuvre des examens mobilisent très largement les équipes de Direction et les DDFPT. Les sessions d’examens 2020 et 2021 laissent un goût amer aux différents acteurs de terrain.

Le SNPDEN-UNSA demande dans le cadre de l’organisation des examens :

  • une reconnaissance diplômante des attestations intermédiaires qui permette d’obtenir une certification précédemment reconnue et favorisant l’insertion professionnelle
  • que la situation des examens en voie professionnelle soit définie dans un cadre clair et pérenne
  • de maintenir la juste place des CCF en formations professionnelles
  • de laisser le temps nécessaire aux équipes de direction et pédagogiques pour mettre en œuvre tous les attendus de cette réforme
  • d’anticiper pour les sessions futures les aménagements pour les PFMP non réalisées en fonction des familles de métiers et de la crise sanitaire.

Education et pédagogie – CSN janvier 2020

Motion 1 : DNB et évaluation du socle commun
Le SNPDEN-UNSA rappelle son attachement à des politiques éducatives en faveur d’une évaluation qui donne davantage de sens pour tous les acteurs et qui valide réellement les acquis des élèves.
Actuellement, les épreuves certificatives du DNB, associées à une validation du socle commun, apportent de la confusion et ne répondent pas à ces conditions.
En conséquence, le SNPDEN-UNSA exige à nouveau l’abrogation des épreuves écrites terminales du DNB.
Il demande que la fin du cycle 4 soit sanctionnée par la seule validation de la maitrise du socle commun en contrôle continu dont les critères doivent être clarifiés, et par une épreuve orale qui pourrait être une propédeutique à celle du Grand Oral du lycée.
Motion votée par 125 pour et 2 abstentions

Motion 2 : DNB et calendrier de fin d’année scolaire
Le SNPDEN-UNSA constate une nouvelle fois que l’organisation des épreuves écrites du DNB ne permet pas la mise en place d’un calendrier adapté aux besoins des élèves et ne prend pas en compte les multiples tâches et échéances de fin d’année scolaire pour les établissements.
Dans l’attente de la suppression des épreuves écrites du DNB, le SNPDEN-UNSA demande que ses propositions d’harmonisation des dates de l’examen, des commissions et notifications d’affectation et des dates d’inscription des élèves de 3ème en lycée, soient enfin entendues dans chacune des académies.
Motion votée par 125 pour et 6 abstentions

Motion 3 : E3C et examens
Le SNPDEN-UNSA a apporté son soutien à une réforme du baccalauréat allant vers une simplification des examens terminaux au profit d’une continuité des enseignements tout au long de l’année.
Or, loin d’une simplification, force est de constater que les nouveaux examens proposés en plus du baccalauréat, les épreuves communes de contrôle continu (E3C), apportent une complexification des procédures occasionnant une charge de travail supplémentaire en lycée, le transfert des missions des DEC vers les établissements pour la gestion des sujets, le choix et la convocation des correcteurs ainsi que la correction des copies. Ils entraînent également une perte de temps de travail en classe.
L’ensemble de ces charges supplémentaires empêche les personnels de direction de consacrer du temps à ce qui devrait être leur priorité, à savoir le pilotage pédagogique.
Le SNPDEN-UNSA déplore la précipitation et l’absence d’anticipation de l’institution pour la mise en œuvre des E3C. A quelques jours du début de ces épreuves, les EPLE viennent juste de recevoir de la part du ministère, des modalités d’organisation et de communication à l’intention de la communauté éducative.
Constant dans ses mandats, le SNPDEN-UNSA exige la suppression des E3C au profit de la prise en compte des moyennes des deux années pour le contrôle continu, comptant pour 40 % du baccalauréat.
Motion votée à l’unanimité par le CSN

Motion d’actualité 4 sur les E3C
Dans l’attente de la suppression des E3C, certains établissements risquent de rencontrer des problèmes ou des dysfonctionnements lors des passations. Dans ces conditions, les personnels de direction ne pourraient être tenus responsables d’une impossibilité éventuelle de remplir leurs missions.
En conséquence, le SNPDEN-UNSA conseille à ses adhérents de remplir le courrier type proposé par le syndicat permettant de faire un constat de carence et d’informer les autorités académiques.
Le SNPDEN-UNSA apportera aide et soutien à tous les collègues mis en difficulté.
Ce courrier type sera proposé à l’issue du CSN dans la LDD à paraître vendredi 17 janvier 2020.
Motion votée à l’unanimité par le CSN

Motion 5 : Anticipation pour la rentrée 2020 en LGT
Moyens : Dans un contexte d’absence de communication sur l’organisation des enseignements et des examens pour l’année scolaire 2020-2021, le SNPDEN-UNSA demande que soient pris en considération les éléments suivants :
– une attention particulière doit être portée aux enseignements de spécialité rares à faible effectif ainsi qu’aux établissements de petite taille,
– les options inscrites en terminale (droit et grands enjeux du monde contemporain, mathématiques expertes, mathématiques complémentaires) à la carte des formations de l’établissement doivent bénéficier d’un financement.
Calendrier : Par ailleurs, le SNPDEN-UNSA interroge l’organisation de la passation des examens de deux enseignements de spécialité en terminales, prévue jusqu’à présent en avril, elle risque de perturber gravement et longuement les lycées.
De plus, contrairement à la philosophie de la réforme du bac 2021, qui prônait la reconquête du mois de juin par du temps d’apprentissage supplémentaire pour les élèves, les deux examens de fin d’année (philo et grand oral) suffiront-ils à inciter les élèves de terminales à rester en classe ?
Le SNPDEN-UNSA demande que soit mesuré l’impact des examens des classes terminales aux mois d’avril et de juin 2021.
Le SNPDEN exige que le ministère réunisse au plus tôt un groupe de travail qui puisse établir des directives rapides et claires pour donner du sens aux apprentissages.
Vote du CSN : 142 pour, 1 abstention et 7 contre


Education et pédagogie – Congrès Colmar – mai 2018

Motion 5 : Le travail personnel des élèves

Le travail personnel en autonomie du collégien et du lycéen, source de discrimination scolaire, est central dans la réussite de l’élève et pose la question de l’interaction entre le professeur, l’élève et les compétences attendues.

Au collège, l’introduction de « devoirs faits » est une avancée dans la prise en compte du travail personnel des élèves dans et hors la classe pour tenter de réduire toutes les inégalités. Pour que ce dispositif produise les résultats attendus, une réflexion en conseil pédagogique à ce sujet est certes nécessaire, mais pas suffisante.
LE SNPDEN-UNSA refuse que le ministère impose le nombre d’heures à prévoir sans proposer la mise à disposition de ressources suffisantes et compétentes.

Le SNPDEN-UNSA exige que :

– un financement fléché, connu avant la fin de l’année scolaire précédente de façon à intégrer les heures dans l’EDT des élèves et des professeurs, soit attribué à l’établissement.
– cette enveloppe soit établie en concertation entre les DSDEN et les établissements pour tenir compte des spécificités, en toute transparence et abondée si nécessaire.

Au lycée, le SNPDEN-UNSA demande qu’une réflexion sur le rythme scolaire hebdomadaire des élèves soit engagée de façon à augmenter les temps de travail personnel encadrés et favoriser le travail collaboratif.

Dans tous les cas, la formation initiale et continue des enseignants doit prendre en compte l’accompagnement des élèves dans le travail personnel.

Vote du Congrès : Pour : 313  Abstention : 1


Education et pédagogie – congrès de Colmar – mai 2018

Motion 13 : Expérimentation Bac pro en STS

Dans le cadre du Parcours Avenir et de la réussite pour tous, le SNPDEN UNSA est attentif aux résultats de l’expérimentation bac pro STS, en termes d’affectation mais aussi de maintien en formation et de réussite à l’examen. Il le sera tout autant pour les élèves de séries technologiques retenus en IUT.
Les contenus de l’ensemble des formations concernées devront être adaptés ainsi que les mises à niveau pour les élèves issus de voie pro.

Le SNPDEN UNSA demande que :
– les quotas soient progressifs et discutés dans le cadre d’un dialogue de gestion entre EPLE et autorité académique,
–  les étudiants bénéficient d’un accompagnement spécifique dès la rentrée. Pour cela des moyens dédiés doivent être attribués aux établissements concernés.

Vote du Congrès : Pour :   300    Abstention : 14


Education et pédagogie – Congrès de Colmar – mai 2018

Motion 6 : Bac 2021

Le SNPDEN UNSA est favorable à une réforme concernant le baccalauréat et le lycée qui va dans le sens d’une simplification de l’examen ainsi que d’une réelle continuité des enseignements au mois de juin.
Il accordera la plus grande vigilance à sa mise en œuvre.
Pour éviter que les lycées ne se retrouvent en situation d’examen permanent, le SNPDEN UNSA demande notamment :
– qu’il n’y ait pas plus de deux vagues d’épreuves communes de contrôle continu : une fois en première et une fois en terminale,
– que l’enseignement scientifique et l’enseignement de spécialité arrêté en fin de première ne soient pas évalués avant six mois de cours effectifs,
– que les épreuves soient limitées à deux heures,
– que les aménagements d’épreuves le soient non pas en temps, mais en contenu et en évaluation.

Vote du Congrès : Pour :    251   Abstention : 56   Contre : 7


Education et pédagogie – Congrès de Colmar – mai 2018

Motion 4 : DNB

Le SNPDEN-UNSA réaffirme son opposition à la double évaluation que constituent l’examen du DNB et l’évaluation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il maintient sa demande de suppression des épreuves écrites de l’examen au profit du socle.

En revanche dans l’idée de faire vivre les  parcours et de développer les capacités orales des élèves, le SNPDEN-UNSA propose le maintien d’une épreuve orale basée sur l’interdisciplinarité, qui soit considérée comme une épreuve, moment solennel de fin du cycle 4.

Vote du Congrès : Pour :    313           Abstention : 1


Education et pédagogie – Congrès de Colmar – mai 2018

Motion 3 : Evaluations

A l’instar de l’évaluation mise en place en début de 6ème, un test de positionnement en 2de est prévu à la rentrée 2018.
Si l’objectif annoncé par le ministère est réellement de proposer une évaluation formative pour les élèves, il est indispensable que l’outil proposé permette d’obtenir rapidement des résultats pour chacun, exploitables facilement et d’apporter une plus-value à l’EPLE, contrairement à ce qui s’est passé en 6ème.
Dans l’éventualité où ces évaluations seraient maintenues, le SNPDEN-UNSA demande une adéquation entre l’outil et une définition précise des compétences à acquérir pour chaque cycle. Il réitère ses exigences contenues dans la motion 2 du CSN de novembre 2017.
Le SNPDEN UNSA demande un Livret Scolaire Numérique fonctionnel, simple, facilement transmissible et lisible par tous, y compris les parents. Celui-ci pourrait se substituer à ces évaluations redondantes et chronophages.

Vote du Congrès : Pour :   290     Abstention : 19    Contre :   5


Education et pédagogie – CSN novembre 2017

Motion 1  : Le DNB
Le SNPDEN UNSA rappelle ses mandats demandant la suppression du DNB. Celui-ci est en contradiction avec l’évaluation du socle.
Si celui-ci est maintenu, pour la session 2018, le SNPDEN UNSA exige que:
– l’affectation se déroule avant les épreuves de l’examen.
– une régulation de la validation des niveaux de compétences soit menée.
– l’examen se déroule sur deux jours pleins pour tenir compte des transports scolaires.
– les 4 épreuves écrites correspondent bien à 4 anonymats.
Vote du CSN : 168 Pour – 16 Abstentions 

Motion 2 : L’évaluation nationale en 6ème
Le SNPDEN UNSA, s’il n’est pas hostile par principe aux évaluations nationales, s’interroge sur la pertinence d’une évaluation en début de 6ème.
Le SNPDEN- UNSA émet des réserves quant à ses modalités. Il dénonce le fait qu’elle :
– exclut la liaison inter-cycle
– va à l’encontre de la logique de cycle
– ne tient pas compte des élèves à besoins particuliers
Le SNPDEN-UNSA demande :
– la clarification des objectifs de cette évaluation par le Ministère.
– la formation des enseignants afin de leur donner des outils d’accompagnement des élèves à l’issue de l’évaluation.
Le SNPDEN-UNSA exige que les difficultés d’organisation et d’exploitation soient résolues pour la session 2018.
Vote du CSN : 180 Pour – 4 Abstentions 

Motion 4 : Le baccalauréat général et technologique
Le SNPDEN-UNSA souhaite un baccalauréat général et technologique, 1er grade de l’enseignement supérieur, composé de deux parties qui recouvrent les deux aspects de l’examen.
La première partie est composée de quatre épreuves ponctuelles qui peuvent s’organiser autour de quatre domaines : Arts-lettres-langues, Droit-économie-gestion, Sciences humaines, Sciences-Ingénierie-Santé.
Ces épreuves pourraient comporter un exercice caractéristique du domaine, un QCM, un oral et une recherche en ligne (seul ou en groupe) donnant lieu à une synthèse écrite originale. Cette première partie permet d’évaluer les attendus sur des critères homogènes et nationaux : elles doivent donc se dérouler avant l’affectation de l’élève dans l’enseignement supérieur.
La seconde partie est un certificat de fin d’études secondaire composé de toutes les disciplines suivies par l’élève et attribué sur la base d’un contrôle continu en classe. Ce certificat est attribué en fin d’année scolaire.
Le baccalauréat est décerné sur la base des deux parties. Ceux qui ne réussissent que la seconde partie se voient attribuer un certificat de fin d’études secondaires.
Vote du CSN : 128 Pour – 19 Contre – 37 Abstentions 

 


Education et pédagogie – CSN janvier 2017

Motion 3 : le DNB
Le SNPDEN-UNSA, fidèle à son mandat du congrès de Lille et constatant la lourdeur accrue du nouvel examen qui, de surcroît, fait perdre du temps pour les apprentissages et l’évaluation du socle, exige la suppression du DNB au plus tôt.
Dans cette attente, le SNPDEN-UNSA constate que le nouveau DNB mis en place pour la session 2017 compte plus d’épreuves qu’avant. Le temps de l’examen s’en trouve alourdi pour les candi-dats et encore plus pour les élèves nécessitant des aménagements d’épreuves.
En dépit des mises en garde répétées de notre syndicat, les dates et les horaires retenus par le ministère ont des impacts négatifs : la transmission et le suivi des affectations, les transports sco-laires, les pauses indispensables à de jeunes élèves…
Le SNPDEN-UNSA appellera ses adhérents à laisser sortir les élèves entre les épreuves de sciences et celles d’histoire-géographie / français si le ministère ne revient pas sur la note de service du 6 avril 2016 qui précise que : « durant la pause, les candidats sont maintenus dans la salle ».
Vote du CSN : unanimité moins 3  abstentions

Motion 5 : organisation des examens en LP
Dans la continuité du travail par compétences au collège, le SNPDEN-UNSA demande qu’il y ait une réflexion au sujet de l’organisation des examens en lycée professionnel.
L’objectif de cette réflexion sera de :
– donner de la cohérence aux évaluations en lien avec l’insertion professionnelle ou la poursuite d’études ;
– donner de la lisibilité aux examens pour une meilleure compréhension des attentes par les familles et les élèves dans l’objectif d’une meilleure réussite ;
– prendre en compte l’assiduité et l’implication des élèves dans les apprentissages dans la délivrance d’un diplôme de niveau IV ou V.
Vote du CSN : unanimité

Motion 8 : distinction certificat de fin d’études secondaires du premier grade universitaire
Le SNPDEN-UNSA rappelle qu’il demande une profonde réforme de l’examen du baccalauréat dans le sens d’une clarification de ses finalités, d’une simplification de son organisation et d’une réelle certification des connaissances et des compétences.
Le SNPDEN-UNSA propose que le cycle terminal vise deux objectifs :
– la validation de la fin des études au lycée par un certificat de fin d’études secondaires délivré sur la base du contrôle continu ou en cours de formation en référence à des standards nationaux ;
– un baccalauréat, premier grade universitaire, sur un nombre limité d’épreuves choisies par l’élève en fonction de ses projets d’orientation post-bac. Le niveau de maîtrise attesté pour chacune des composantes, sans compensation entre elles, de ce premier grade universitaire permettrait de s’orienter dans la formation post-bac choisie.
Vote du CSN : unanimité moins 6 abstentions


Métier – CSN janvier 2017

Motion 2 : « LSU »
Le livret scolaire unique (LSU) devrait servir d’appui technique au DNB et à l’affectation des élèves et le ministère assure qu’il n’y aura aucune difficulté lors des différentes « bascules ».
Si c’est véritablement le cas, le SNPDEN-UNSA se félicitera que l’interopérabilité soit enfin pour la première fois possible.
Si ce n’est pas le cas, le SNPDEN-UNSA appellera les établissements à ne faire les transferts qu’une seule fois, et en aucun cas de procéder à une double saisie.
Si des difficultés survenaient, ce serait aux initiateurs de ce projet de gérer les conséquences de leur initiative hasardeuse.
Vote du CSN : unanimité moins 2 abstentions


Métier – CSN avril 2013

Motion 8 : Conséquences des nouvelles épreuves d’examen
Le CSN mandate le BN pour qu’il exige du ministère que soit conduit un état des lieux de l’organisation et du coût des examens, notamment suite à la mise en place de nouvelles modalités d’évaluation, qui désorganisent considérablement le fonctionnement des établissements, au détriment des enseignements dus aux élèves.

Vote du CSN : 190 pour – 0 contre – 3 abstentions


Education et pédagogie – CSN novembre 2009

S’il est légitime de prolonger la durée annuelle de scolarisation de tous les élèves, la « reconquête du mois de juin » a montré des limites et a provoqué des dysfonctionnements.
Cette mesure a été conduite sans réflexion approfondie sur le déroulement des procédures d’orientation, d’affectation, d’inscription, d’examens et de préparation de la rentrée suivante.
Ces opérations se prolongent sur des périodes tardives pendant lesquelles les personnels de direction sont seuls présents dans les établissements mobilisés notamment sur la préparation de la rentrée suivante.
Le SNPDEN réaffirme que le calendrier de tous les conseils de classe est de la seule compétence de la direction des établissements.
Le CSN demande que des propositions concrètes soient faites rapidement au niveau national et académique en concertation avec le SNPDEN, sur la rationalisation et la mise en cohérence territoriale des procédures d’orientation et d’affectation ainsi que sur la simplification des examens.
Vote du CSN : abstentions : 14 – contre : 2


Education et pédagogie – CSN novembre 2007

Le SNPDEN s’élève contre les effets d’annonce sur le « baccalauréat hors les murs ». Il s’opposera aux excès de zèle préjudiciables pour les candidats, d’autant qu’il apparaît finalement que l’essentiel devra se faire dans les locaux des lycées, sans tenir compte des contraintes de l’examen auxquelles sont confrontés les chefs de centre.
Les conditions de travail des personnels de direction pour répondre aux besoins des examens sont déjà extrêmement lourdes : le SNPDEN ne peut accepter que la tâche devienne impossible.
Le SNPDEN rappelle que les contraintes de locaux sont réelles, mais que les absences obligées des enseignants sont multipliées en fonction du nombre des épreuves. Il souligne que le troisième trimestre est perturbé par le calendrier de l’orientation.
Pour le SNPDEN, la simplification des examens passe par une réduction du nombre des épreuves terminales et la suppression des épreuves en cours de formation. C’est pourquoi il préconise le développement, sur le cycle terminal, du contrôle continu sous le contrôle d’une instance académique de régulation.
Le SNPDEN demande d’autre part que l’Etat et les collectivités locales définissent la répartition des charges d’examen, en termes de locaux, de logistique, de responsabilité et de charge de travail des personnels, afin d’établir la vérité des coûts réels et de restituer aux établissements et à la formation des élèves les moyens aujourd’hui détournés. »

Vote du CSN : la motion est adoptée par 191 voix pour, 1 contre, 3 abstentions


Education et pédagogie – CSN mai 2006

Le SNPDEN exige la nécessaire simplification du baccalauréat. Les résultats seraient identiques si trois disciplines fondamentales seulement étaient évaluées par série en fin de cycle. Les autres matières seraient évaluées tout au long de l’année sous le contrôle d’une instance académique de régulation.

Vote du congrès : adoptée avec 1 contre et 12 abstentions


Education et pédagogie – CSN novembre 2002

Le CSN demande que soit ouverte une réflexion approfondie sur la question des examens en France. Sans remettre en cause l’existence ni le caractère national des examens, le SNPDEN doit engager avec le Ministère une réflexion d’ensemble sur le devenir de tous les examens de l’Education National (Brevet, B.E.P., C.A.P., B.A.C., B.T.S….)
Les personnels de direction sont confrontés chaque année à de multiples difficultés grandissantes, et craignent un blocage du système à court ou moyen terme.
La multiplicité des épreuves, des domaines de compétences à évaluer, des modalités qui varient souvent au fil des sessions exigent :
• des personnels, parfois surchargés en période de fin d’année, notamment pour les corrections et les interrogations.
• des locaux, de plus en plus nombreux et spécialisés, aménagés souvent à la hâte, et parfois à l’extérieur……..
• des matériels, sensibles, qui font parfois défaut dans les centres.
• de la disponibilité jusqu’à une période avancée de juillet alors que les tâches se multiplient en fin d’année.
• en bref, une logistique de plus en plus lourde qui dépasse les moyens dont nous disposons, sans omettre les frais supportés par les établissements sans compensation.
Il est impératif de déboucher sur une procédure de simplification et de rationalisation qui pourrait porter sur :
– les matières, ainsi que leur nombre et leur durée, soumises à épreuves d’examen ainsi que leurs coefficients.
– les modalités d’évaluation (écrit, oral, CCF, épreuves anticipées, ponctuelles, dispenses.
– les compétences des jurys et leurs délibérations.
– le calendrier, afin de permettre un 3ème trimestre largement consacré à toutes nos missions en toute sérénité et efficacité ; notamment l’évaluation de l’année en cours et la préparation de l’année suivante.
– Les relations conventionnelles entre les services des examens et les EPLE
Notre syndicat doit faire savoir au Ministère que les conditions actuelles de l’organisation des examens ne permettent plus de respecter les missions qui sont les nôtres, garantes des valeurs de l’école républicaine, à savoir laïcité, égalité des chances, équité de traitement.
Motion adoptée à l’unanimité moins 16 abstentions


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