Éducation et Pédagogie – CSN mars 2023

Motion 2 – Collège “Faire réussir les élèves”

Le SNPDEN-UNSA partage les constats qui ont été faits par l’équipe ministérielle actuelle et les enquêtes internationales : le collège, au-delà de ne pas faire réussir tous les élèves, accentue à ce jour les écarts liés à la position sociale. Il regrette grandement que les groupes de travail proposés actuellement sur la réforme du collège n’incluent pas la thématique de la réussite des élèves. Cette condition est indispensable.

Le SNPDEN-UNSA demande en conséquence :

– qu’en ce qui concerne le cycle 3 :

  • des moyens soient donnés, le plus tôt possible, pour assurer l’acquisition des savoirs fondamentaux. L’heure d’approfondissement et de consolidation imposée en sixième ne sera pas, loin de là, suffisante. Plusieurs pistes existent : augmentation de la marge d’autonomie des établissements, moyens supplémentaires pour des groupes de compétences, interrogations sur les modalités d’apprentissage des élèves, réduction des effectifs par classe de sixième permettant une prise en compte individualisée des difficultés et la construction de parcours d’apprentissage pertinents.
  • Tous les obstacles qui empêchent la construction d’une liaison école collège efficiente et l’écriture de véritables progressions pédagogiques doivent être levés. Du temps de concertation et des moyens doivent être donnés aux collègues du primaire comme du secondaire, la progressivité des apprentissages doit pouvoir vivre réellement.

– qu’en ce qui concerne le cycle 4 :

  • une réflexion globale soit engagée avec les corps d’inspection sur les contenus des programmes, trop lourds, encadrés par des contraintes disciplinaires qui ne permettent pas de répondre aux besoins de tous les élèves. Il est essentiel qu’ils trouvent du sens à leurs apprentissages ;

– qu’en ce qui concerne l’orientation et le parcours de découverte des métiers :

  • le SNPDEN-UNSA s’attache à dire que des choix de gouvernance doivent être faits : si le Ministère décide que c’est une priorité, alors, les moyens doivent être donnés en conséquence : formation de l’ensemble des acteurs concernés, financement des heures dédiées à l’orientation, rationalisation et mise en cohérence des actions des régions, des CIO et des EPLE. L’idée essentielle est qu’il nous faut de l’ambition pour chacun de nos élèves.

– que les actions de liaison vers les lycées dans la perspective bac-5/bac+3 soient renforcées.

Enfin, le SNPDEN-UNSA demande la réalisation de ses mandats concernant le DNB, l’augmentation de la part d’autonomie de l’établissement qui permet de faire vivre les dispositifs identifiés comme efficaces, et la fin du double dispositif d’évaluation notes/compétences en faveur des compétences.

Motion 6 – Enseignement supérieur : assurer la préparation de tous aux attendus du supérieur  

Le SNPDEN-UNSA est attaché à la liaison entre les lycées et l’enseignement supérieur. La préparation, l’accompagnement et la réussite des futurs étudiants, restent une priorité, quels que soient les territoires, et ce depuis le début de la réforme en 2018. Le renforcement des moyens permettant l’égal accès de tous les bacheliers à l’enseignement supérieur est une priorité incontournable. La répartition instituée par la loi entre les établissements privés et publics doit être maintenue.

Le SNPDEN-UNSA demande :

– la stricte application du principe d’égal accès aux formations du supérieur pour tous. De ce fait, il s’opposera fermement à l’ouverture croissante de formations supérieures privées, surtout si elles sont refusées ou déjà proposées dans les lycées publics ;

– que le financement public des établissements privés soit soumis à des règles et des critères de mixité sociale et scolaire. Le privé ne doit plus être favorisé aux dépens du public. L’attribution des moyens doit être transparente ;

– le renforcement de l’accompagnement des élèves de classe de terminale professionnelle et technologique qui souhaitent s’orienter dans le supérieur pour une nécessaire mise à niveau dans les enseignements généraux. Des moyens en conséquence doivent être donnés, et notamment pour faire vivre les modules d’accompagnement à l’enseignement supérieur pour valoriser les filières professionnelles et technologiques et en faire des voies d’excellence ;

– un programme de terminale adapté aux différentes échéances annuelles rencontrées pour chaque enseignement de spécialité ;

– le maintien, voire le déploiement, de toutes les formations d’enseignement supérieur implantées dans les EPLE.


Éducation et pédagogie – CSN janvier 2020

Motion 7 : Familles de métiers
L’instauration des familles de métiers peut encore dans certains cas entrainer des confusions sur la poursuite d’études en première, particulièrement si l’ensemble des métiers n’est pas présent dans la carte des formations des EPLE.
Pour éviter cela, la présentation et l’information de la Transformation de la Voie Professionnelle doivent se faire en direction des collèges par un renforcement de la liaison collège-lycée. Les personnels de direction des collèges, les équipes pédagogiques, les élèves et leurs familles doivent pouvoir recevoir une information pertinente par les acteurs de l’orientation, les corps d’inspection et les équipes de lycées. Pour cela, le parcours avenir bac -4/ bac +3 doit être véritablement formalisé et facilité.
Pour permettre un meilleur parcours de l’élève, le SNPDEN-UNSA propose :
– de travailler le parcours des élèves vers une orientation réfléchie et choisie plutôt qu’une orientation géographique ;
– d’intensifier dès octobre 2020 l’ouverture de la procédure de « droit à l’erreur » en faveur des élèves de seconde ;
– d’installer véritablement les formations en prenant en compte la cohérence locale et géographique particulièrement sur les territoires ruraux ou isolés ;
– d’être associé à l’élargissement des cartes de formations auprès des autorités académiques, des autorités régionales et des branches professionnelles, en qualité d’expert par sa connaissance fine des formations initiales et des territoires.
Motion votée par 171 pour et 9 abstentions


Éducation et pédagogie – CSN janvier 2017

♦ Motion 8 : Distinction certificat de fin d’études secondaires du premier grade universitaire
Le SNPDEN-UNSA rappelle qu’il demande une profonde réforme de l’examen du baccalauréat dans le sens d’une clarification de ses finalités, d’une simplification de son organisation et d’une réelle certification des connaissances et des compétences.
Le SNPDEN-UNSA propose que le cycle terminal vise deux objectifs :
– la validation de la fin des études au lycée par un certificat de fin d’études secondaires délivré sur la base du contrôle continu ou en cours de formation en référence à des standards nationaux ;
– un baccalauréat, premier grade universitaire, sur un nombre limité d’épreuves choisies par l’élève en fonction de ses projets d’orientation post-bac. Le niveau de maîtrise attesté pour chacune des composantes, sans compensation entre elles, de ce premier grade universitaire permettrait de s’orienter dans la formation post-bac choisie.
Vote du CSN : unanimité moins 6 abstentions

♦ Motion 9 : continuité enseignement secondaire, enseignement supérieur
Le SNPDEN-UNSA, très attaché à la promotion de la notion bac-3 / bac+3, demande, que sous l’autorité des recteurs, chanceliers des universités, les commissions académiques veillent à mettre en place des mesures réellement fonctionnelles pour faire vivre la loi ESR et permettre de lutter efficacement contre l’échec en L1.
Le SNPDEN-UNSA propose :
– des conventions lycée / EPSCP vivantes et généralisées pour les STS qui permettent un véritable partenariat,  afin de mieux préparer les lycéens aux études supérieures ;
– la création d’un conseil réunissant les lycées et les universités ;
– des détachements d’enseignants facilités dont des échanges de services entre le secondaire et le supérieur ;
– des enseignements dont les contenus et les méthodes se font de part et d’autre sur la continuité du bac -3/bac+3 ;
– une identification et une harmonisation des prérequis (compétences, savoirs disciplinaires…) nécessaires pour réussir dans l’enseignement supérieur.
Vote du CSN : unanimité moins 2  abstentions


Éducation et pédagogie – CSN mars 2016

Texte d’orientation SUR LE CONTINUUM BAC-3 / BAC+3
Cohérences
Inscrire le continuum bac-3/bac+3 comme un objectif de notre système d’enseignement impose de travailler à la cohérence entre les domaines de formation des lycées généraux, technologiques et professionnels et ceux de l’enseignement supérieur, en termes de contenus, de démarches de formation et de procédures d’évaluation, par les établissements pré et post-baccalauréat.
À la recherche d’une plus grande cohérence avec les formations supérieures, les séries des lycées pourraient être redéfinies dans une nouvelle architecture autour de quatre grands domaines de formation : arts, lettres et langues / droit et économie-gestion / sciences humaines et sociales / sciences, technologie et santé.
La cohérence entre le cursus du lycée et l’enseignement supérieur pourrait être valorisée au regard des prérequis correspondant au domaine concerné, sans pour autant donner lieu à une sélection sur l’évaluation de ces prérequis. L’actuel tirage au sort n’est pas satisfaisant dans la mesure où la candidature d’un élève peut ne pas être retenue alors que ses études sont en cohérence avec son projet.
Dans les enseignements d’un même domaine, il faudra ajouter de la cohérence à construire entre les référentiels pré et post-baccalauréat.
La question de l’évaluation par domaine devrait permettre cette cohérence et cette articulation. La forme des évaluations et des méthodes pédagogiques mises en œuvre pourrait favoriser la responsabilisation des élèves et le développement de leur autonomie. La définition des évaluations finales devrait alors pouvoir évoluer dans ce sens : attester d’un niveau d’études secondaires et valider la préparation aux études supérieures. L’évolution du baccalauréat est nécessaire à ce titre pour deux raisons majeures : les modifications profondes de la scolarité des élèves liées à l’expression des choix d’études dans la procédure et le calendrier d’admission post-bac (APB), l’influence des formats d’examens ou de validation sur la préparation des élèves. Mais rien de tout cela n’aura de sens et d’efficacité, et encore moins d’équité, si les adaptations ne touchent pas de manière cohérente l’ensemble du continuum, en aval et en amont, et n’impliquent pas l’ensemble des formations supérieures dont les licences. L’échec ou la non réussite du plan « réussite en licence » et de « l’orientation active » tient pour une part à une vision restrictive et fausse selon laquelle l’échec viendrait de ce que les formations n’accueillent pas les « bons étudiants ».

Articulation pour la dernière année de lycée.
Le dernier trimestre serait alors uniquement consacré à la préparation du baccalauréat, dans un sens conforme à celui de la « diplomation » validant le premier grade universitaire ; celui-ci, en même temps qu’il donne accès à l’inscription en L1, en CPGE, écoles, etc., doit attester du niveau de l’élève et de sa démarche de travail.
Cette nouvelle définition nécessiterait une organisation adaptée de l’emploi du temps sur le dernier trimestre. Les épreuves pourraient, par exemple, se définir autour d’une épreuve commune liée aux dominantes de la série préparée, d’une épreuve de culture générale portant sur l’ensemble de la scolarité et sous la forme d’un questionnaire à choix multiples, d’une épreuve de maîtrise de la langue française, de deux épreuves orales de langues vivantes et d’une épreuve de travaux personnels encadrés (TPE). La délivrance du premier grade universitaire pourrait être conditionnée par un nombre d’heures de formation effectivement suivi dans chacun des enseignements du cycle terminal. La conception de plusieurs épreuves devrait être compatible avec l’accès des élèves aux différentes ressources documentaires.

Modalités de fonctionnement.
Afin de travailler nous vous proposons la désignation d’un ou deux collègues qui seraient référents par académie sur ce sujet, en lien avec les membres de la commission pédagogie. Ce groupe de travail ainsi constitué, alimentera la réflexion par des points d’étape au cours des CN élargis aux SD et lors du prochain CSN.

Motions 5
Le CSN de mars 2016 mandate la Conférence nationale et le groupe de réflexion de la commission pédagogie du SNPDEN-UNSA pour porter et travailler dans les académies et nos instances, le texte d’orientation concernant le continuum bac-3/bac+3 présenté lors de ce conseil.
Vote CSN : Pour Contre Abstention 6


Éducation et pédagogie – Congrès Avignon – Mai 2015

Motion 6 – Bac-3 / Bac+3
Le Congrès mandate la Conférence Nationale pour organiser la réflexion sur le continuum Bac-3/Bac+3 à la recherche d’une plus grande cohérence entre les cursus du lycée et ceux de l’université et pour être force de proposition  sur la nécessaire évolution du baccalauréat dans la perspective du CSN de mai 2016.
Vote du Congrès : unanimité moins 4 abstentions


Éducation et pédagogie – CSN avril 2013

Collège et liaisons inter cycles
Le cycle CM2/6ème :
La place du collège doit être envisagée dans la continuité de l’école primaire selon un parcours progressif dont l’objectif est la validation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Afin de faciliter le passage entre le premier et le second degré, le cycle CM2/6ème doit s’envisager dans le cadre du réseau de l’École du socle, regroupant les écoles primaires d’un secteur à un collège de référence. Un conseil pédagogique inter degré, piloté par le principal du collège et l’IEN de la circonscription en lien avec les directeurs d’école permettra d’assurer une cohérence dans les actions conduites et un rapprochement des cultures professionnelles des enseignants. Il pourra prévoir des temps de concertation dédiés (autour d’actions communes et de suivi des élèves) des échanges de service ou des services partagés et un plan de formation commun. Les enseignements dans les classes de CM2 et 6ème devraient être rapprochés notamment en prévoyant l’intervention de plusieurs professeurs en CM2 et la réduction du nombre de professeurs en sixième.

Le cycle 5ème/4ème :
La mise en place du cycle CM2/6ème et du cycle 3ème/2de crée, de facto, un cycle 5ème/4ème. Dans la logique d’une nouvelle architecture pour le collège ce cycle ne peut plus être conçu, ni porter le nom, de cycle central. Dans ce collège rénové, les conditions de validation du socle commun doivent être revues et allégées. Les programmes doivent être reconstruits dans la logique du socle, en distinguant ce qui est de l’ordre du disciplinaire et du transdisciplinaire, en intégrant de nouvelles modalités d’évaluation et être porteur de sens pour les élèves. Ils devront être bâtis selon une logique de cycle plutôt que sur une logique annuelle, permettant de prendre en compte la progressivité des apprentissages. L’allégement évoqué précédemment permettra d’intégrer le travail personnel des élèves à leur temps de présence au collège ainsi que les remédiations éventuellement nécessaires, pris en charge par les  enseignants dans le cadre de leur service. Ces dispositions présentent une alternative au redoublement qui n’aurait plus lieu d’être.
Dans ce cadre, la validation du palier 3 serait effectuée en fin de 4ème, afin de dissocier la validation du socle du temps de l’orientation et de permettre aux élèves qui n’auraient pas validé le palier de bénéficier d’un accompagnement spécifique en troisième pour atteindre cette certification. L’attestation du S3C se substitue au DNB, ainsi supprimé.
Une sensibilisation à l’orientation via le PDMF serait amorcée à partir de ce cycle.

Le cycle d’orientation 3ème/seconde a un double objectif :
– en premier lieu, prolonger le travail de préparation à la poursuite d’études en approfondissant les savoirs et les compétences mais aussi permettre aux élèves pour lesquels cela n’a pas pu être le cas en fin de 4e,, d’atteindre les objectifs du socle commun de connaissances, de compétences et de culture
– en second lieu, et de manière spécifique, accompagner les élèves dans la préparation de leur projet personnel.
Il est construit sur deux ans et quatre semestres pour laisser aux élèves le temps de la réflexion et rendre possible une élaboration progressive de leur projet.

Il s’appuie sur un principe fondamental  – le dialogue continu entre la famille, l’élève, et le collège durant l’année de troisième ou le lycée durant l’année de seconde –  pour favoriser l’adéquation entre les aspirations et les aptitudes de l’élève. En fin de 3e, au milieu du cycle, la famille décide de la voie de poursuite d’études en seconde (2GT ou 2PRO) ou en première année de CAP.

Le découpage en semestres fixe des rendez-vous entre la famille et l’institution. A l’issue du premier semestre, l’établissement (le conseil de classe et le chef d’établissement) donne un avis sur les vœux des élèves et des familles. En cas de désaccord, le deuxième semestre est mis à profit pour, d’une part, mettre en place, s’il y a lieu, des moyens de remédiation et, d’autre part, initier le dialogue avec la famille afin de rapprocher aspirations et aptitudes.
A la fin du 2e semestre, les élèves et les familles formulent des vœux définitifs de poursuite d’études en seconde.

L’affectation en seconde, dont les modalités doivent être précisées, repose sur les éléments suivants :
– la demande d’orientation de l’élève et de sa famille ;
– les résultats scolaires de l’élève ;
– l’avis de l’établissement d’origine.

Afin d’assurer à la fois une équité de traitement et la prise en compte des capacités d’accueil, une régulation de l’affectation est nécessaire. Elle est de la responsabilité de la direction académique des services de l’éducation nationale (DASEN) sur la base de critères nationaux  (regroupement de fratrie …) ; elle vise à assurer une plus grande mixité à la fois sociale et scolaire (meilleur équilibre par établissement des niveaux scolaires des élèves accueillis sur le bassin, proportion de boursiers et de PCS défavorisés…) et ne laisser aucun élève sans solution.

Il semble nécessaire :
– que les capacités d’accueil soient progressivement définies et conformes aux politiques publiques d’orientation avec une véritable adaptation pour les formations prioritaires ;
– que l’affectation soit organisée par secteur ;
– que les familles soient amenées à formuler des vœux plus nombreux.

A la fin du 3e semestre, à mi-parcours de la seconde GT ou PRO, le lycée d’accueil se prononce sur les vœux d’orientation des élèves et des familles. Peuvent alors être mises en œuvre une remise à niveau pour permettre à l’élève d’accroître ses chances d’accéder à l’orientation de son choix ou une passerelle pour permettre à un élève de seconde GT de poursuivre l’année dans une seconde professionnelle, et l’inverse. La généralisation des secondes professionnelles par large champ professionnel, telle qu’elle a été définie dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle, doit nécessairement être mise en œuvre sur tous les territoires si l’on veut favoriser ces échanges.

L’assouplissement de l’orientation sur plusieurs semestres, dans un dialogue continu avec les familles, signe d’une volonté d’un rapport différent entre l’école, l’élève et ses parents, doit permettre des changements de voie, sans qu’il soit nécessaire d’accomplir une année complète de scolarité au risque de découragement, d’un manque d’estime de soi, voire de décrochage scolaire, ou bien de perte de motivation.

En fin de seconde,  le principe d’une distinction entre la décision d’orientation et l’affectation de l’élève demeure. La décision d’orientation appartient aux familles après avis du conseil de classe, et entretien avec le chef d’établissement, le cas échéant. Ce travail s’inscrit dans le processus engagé sur l’ensemble du cycle troisième/seconde. L’affectation relève d’une gestion par l’institution.

Si des modalités opératoires restent à préciser, le SNPDEN UNSA considère, que dans le cadre d’un dialogue réellement modernisé avec les élèves et leurs familles, organiser la scolarité  en donnant aux élèves la possibilité de mûrir leurs choix d’orientation, s’inscrit dans un double objectif de plus grande réussite des études, sur le plan scolaire et celui de l’épanouissement personnel, et d’une anticipation du risque de décrochage scolaire.

La progression du nombre de diplômés dans l’enseignement supérieur doit être favorisée par une évolution des poursuites d’études des bacheliers professionnels ; elle ne peut néanmoins faire l’économie d’une progression du nombre des bacheliers généraux et technologiques, dont le cursus nécessite une poursuite d’études post-baccalauréat. Par conséquent, l’appréciation des capacités d’accueil devra être étudiée en fonction d’un accroissement recherché de ces formations.
Vote du CSN : 186  pour et  7 abstentions

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