Éducation et Pédagogie – CSN Mars 2023

Motion 4 – Lycée, calendrier des EDS et dernier trimestre de terminale

L’année 2023 sera la première où le calendrier du baccalauréat prévu par la réforme se déroulera comme prévu initialement, où les notes seront connues des élèves avant que le jury final ne se réunisse et surtout où elles apparaîtront dans le dossier Parcoursup.
Le SNPDEN-UNSA déplore que ce calendrier scolaire mette chaque année sous pression élèves, parents, professeurs et personnels de direction. De plus, les enjeux liés à l’orientation entraînent, en particulier pour les familles les plus au fait des procédures, le développement de stratégies parallèles, le recours à des cours privés et à du coaching, source d’accroissement des inégalités sociales, induisant ainsi un système à deux vitesses contraire à nos valeurs et aux principes de l’école républicaine.

De plus, un des enjeux essentiels de l’année de terminale consiste à reconquérir le troisième trimestre dans la perspective de la préparation à l’enseignement supérieur. Le déroulement des épreuves de spécialités au mois de mars ne le permet toujours pas.

Enfin, les carences institutionnelles actuelles, notamment en termes de viviers de remplacement, aggravent encore les inégalités dont sont victimes les élèves.

Le SNPDEN-UNSA ne renonce pas à ses mandats initiaux. Mais face à l’impossibilité actuelle de faire bouger les lignes du supérieur qui refuse obstinément une évolution du calendrier de Parcoursup, il est contraint d’adopter, en l’attente d’une évolution, une position pragmatique.

En conséquence, il demande :

– que le calendrier des EDS soit revu et que les épreuves soient placées au mois de juin, ce qui permettra d’éviter l’absentéisme des élèves, tout comme une assimilation des notions à marche forcée. Cette évolution permettra de réinvestir véritablement le troisième trimestre et, ainsi, de garantir le temps nécessaire pour les apprentissages et l’accompagnement des élèves ;

– que, dans les DGH, les heures consacrées à l’information à l’orientation soient abondées ;

– que cette information soit renforcée, pour répondre à des enjeux de mixité sociale et scolaire. En conséquence, les professeurs doivent être encore davantage formés, tant sur le plan de l’orientation que sur celui des attendus du supérieur ;

– que la notion d’implication et de degré d’investissement soit réellement prise en compte pour le troisième trimestre, soit par le biais de la fiche d’évaluation du Grand Oral, soit par le livret scolaire ;

– que soit assurée effectivement la remontée des notes du troisième trimestre pour les phases complémentaires de Parcoursup.


Éducation et Pédagogie – CSN Mai 2022

Texte d’orientation : Parcoursup et enseignement supérieur

Pour le SNPDEN-UNSA, Parcoursup n’est pas uniquement un algorithme, mais doit être considéré comme une question globale d’orientation, portant des enjeux de démocratisation de l’enseignement supérieur et doit donc être examiné dans sa globalité, processus et conséquences.

Quelques points d’attention doivent être retenus et notamment la nécessité :

  • d’examiner précisément les effets de l’anonymisation des dossiers en ce qui concerne le lycée d’origine,
  • de renforcer le continuum Bac-3 /Bac +3. Ainsi, Parcoursup a mis en contact des formations du supérieur très diverses, les lycées, et les différents ministères concernés, ce qui est positif pour le SNPDEN. Ces efforts sont à intensifier encore davantage pour le bénéfice des élèves.
  • Il n’est pas acceptable que des places restent vacantes alors que des étudiants sont volontaires pour y entrer. Plus globalement, la détermination des capacités d’accueil des diverses formations, y compris en licence et en BTS, devra être interrogée.
  • De maintenir une réelle ouverture quant aux spécialités choisies en terminale dans certaines formations sélectives.

Par ailleurs, le SNPDEN-UNSA restera vigilant quant à l’ouverture de formations privées du supérieur, surtout quand ces formations avaient été refusées à des EPLE publics.

Il restera également attentif aux enjeux de mixité sociale, notamment en première année du cycle supérieur. La diversité des profils étudiants dans certaines formations se creuse avec la réforme du baccalauréat, notamment avec les bacheliers technologiques. Les acteurs du supérieur parlent d’une hétérogénéité qui n’a pas été anticipée, c’est le problème d’une réforme qui n’a pas pu s’appliquer pleinement. Plusieurs années seront encore nécessaires pour construire ce nouveau creuset.

On ne peut donc se contenter de la vision d’autosatisfaction du ministère qui transparaît dans les dossiers de presse. Cette année, particulièrement, la remontée des informations dans Parcoursup par les EPLE a été très technique, voire anxiogène.

Enfin, le SNPDEN-UNSA insiste depuis plusieurs mois sur la nécessité de bâtir un bilan solide, partagé, et de consolider à présent les acquis de la réforme. Nous refusons de nous baser sur les bilans actuels grevés par la crise sanitaire.


Éducation et pédagogie – CSN – janvier 2020

Motion 12 : Les attendus du supérieur
La nouvelle organisation du cycle terminal du lycée impose aux élèves de réaliser des choix d’enseignements de spécialité en classes de 1ère et terminale pour la construction de leur parcours « Bac-4/ Bac+3 ».
Dès la fin de la classe de 2nde, le lycéen doit ainsi pouvoir mesurer les véritables enjeux des choix opérés au regard des compétences et connaissances attendues dans les formations de l’enseignement supérieur.
Le SNPDEN-UNSA constate que le manque de précision des attendus du supérieur pour l’an 3 de Parcoursup ne permet pas aujourd’hui aux élèves et à leur famille de faire des choix d’enseignements de spécialité éclairés. Cela risque d’aggraver encore les inégalités dans l’accès aux différents parcours de formation selon les origines sociales de chacun.
Le SNPDEN-UNSA demande que les attendus des formations de l’enseignement supérieur soient rapidement communiqués en toute transparence à l’ensemble des acteurs.
Motion votée à l’unanimité par le CSN

Motion 13 : Evolution des parcours en enseignement supérieur
Dans le cadre la réforme du lycée bac 2021 et de la loi ORE, le SNPDEN-UNSA rappelle qu’il est un partenaire incontournable ès qualité ou via sa fédération Unsa-Education dans le cadre des instances du supérieur telles que CPGE, CNESER, CSLMD…

Le SNPDEN-UNSA veillera à favoriser des parcours d’excellence pour tous les bacheliers. Il sera également vigilant :
– à la mixité sociale des futurs étudiants de CPGE,
– à l’information apportée dès février 2020, par les établissements d’accueil des formations post bacs. La connaissance précise de ces attendus aidera les élèves de Première dans leur choix d’orientation (conservation des 2 ES en Terminale) et leur fournira des éléments pour choisir une éventuelle option (mathématiques expertes, mathématiques complémentaires, droit et grands enjeux du monde contemporain).
– aux modifications des concours (Pass, Las, Prépa véto…) pour mieux informer nos élèves et contribuer à la réussite de tous.
Motion votée par 186 pour et 1 abstention


Éducation et pédagogie – CSN – janvier 2019

Motion 9 : Parcoursup an 2

Le SNPDEN UNSA restera attentif à la mise en œuvre de Parcoursup. Dans le but d’un meilleur fonctionnement, il demande que :
– la fiche avenir soit réellement simplifiéecomme cela a été annoncé,
– l’articulation et la cohérence entre les enseignements du lycée et les choix d’orientation en études supérieures soient explicitées,
– les critères d’admission et de classement dans l’enseignement supérieur soient transparents et connus.

Vote du CSN : unanimité

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