L’usage de la carte bancaire est, dans notre société, de plus en plus répandu.
La carte bancaire a détrôné le chèque comme moyen de paiement. Or, rares sont les établissements publics locaux d’enseignement qui l’utilisent. Les comptables des EPLE font preuve en la matière d’une certaine frilosité. Et pourtant, en respectant certaines modalités, le paiement par carte est tout à fait possible.
Il y a, certes, le cadre de la gestion publique, le décret 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, qui pourrait en partie l’expliquer, le règlement par virement bancaire est la règle, mais l’arrêté du 24 décembre 2012 portant application des articles 25, 26, 32, 34, 35, 39 et 43 du décret 2012-1246 du 7 novembre 2012 énumérant les moyens de règlement des dépenses publiques et les moyens d’encaissement des recettes publiques prévoit expressément la carte bancaire comme moyen de paiement.
En respectant certaines modalités, le paiement par carte est tout à fait possible.
Il contribuerait à un meilleur fonctionnement dans de nombreux établissements. Et il semble dommage de ne pas en faire un plus grand usage.
Quel agent comptable n’a eu à gérer des demandes répétées de mise à disposition de cartes bleues ? Quel gestionnaire n’a eu de réponses négatives quant à la mise en place de ce type de paiement ? Quel ordonnateur n’a pas eu l’impression qu’on lui interdisait l’accès à une certaine forme de modernité ?
Oui, la mise à disposition d’un moyen de paiement sous forme de carte bancaire est possible, mais elle doit… être encadrée !
C’est ce qu’expose Gilles Picon dans un article, que l’on peut retrouver dans la revue Intendance d’avril/mai de l’association AJI (cf. page 8 et suivantes), intitulé : « La carte bleue dans les EPLE ou comment s’éviter des désillusions ».