Baromètre UNSA Éducation, ép. 1 à 4 : de la souffrance au sens du travail… que faudrait-il ?

Publié le par François RESNAIS − Mis à jour le

Chaque année, notre fédération propose à tous les métiers de l’Éducation de compléter son Baromètre des métiers de l’éducation. Avec près de 50 000 réponses en 2024, la participation est un record et les données particulièrement fiables.
Ci-dessous, ce sont les analyses des plus de 2000 réponses des personnels de direction qui sont proposées. Ces analyses convergent terriblement : notre profession et, plus largement, les professions de l’éducation souffrent. En 7 ans, ce sont des chiffres extrêmement préoccupants pour nos métiers. Pour notre fédération, les responsables politiques doivent s’interroger très fortement quand le premier employeur de notre pays est confronté à un tel bilan de désillusion (+ la dépèche AEF à l’occasion de la conférence de presse de l’UNSA Éducation dans les locaux du SNPDEN).

2020 et le COVID : la bascule !

Lorsqu’on demande aux perdirs si la reconnaissance et le respect sont ressentis dans leur pratique, l’année charnière est… 2020. Cette année-là; en raison du COVID, pas de Baromètre mais la distorsion qui s’opère entre 20219 et 2021 est tellement nette que seul un contexte de crise peut expliquer un tel décrochage des avis positifs (-17 points) au profit de ceux négatifs (+16,8 points).
Car, au -delà du contexte de crise, c’est bien une nouvelle façon de travailler, une nouvelle façon de reconnaître le travail des personnels de direction, qui se sont installées !
Et depuis, le mouvement et les avis demeurent !

Un amour du métier qui s’érode lentement…

… et qui donne de moins en moins satisfaction !

Les raisons de la colère

La perte de sens…

Avec une chute, en 7 années, de près de près de 30 points des avis positifs, c’est bien la perte de sens du métier, au quotidien qui marque le plus fortement la dépréciation du métier de perdir.

… Sans perspectives de progression de carrière

Avec 14 points en plus d’avis négatifs en 7 ans sur les perspectives offertes aux personnels de direction, on voit bien qu’il y a de moins en moins d’horizons pour ces personnels et que l’enfermement dans la carrière est un écueil qui guette.

L’insatisfaction des conditions de travail : l’inexorable hausse !

Tout comme notre enquête de rentrée le marquait avec force, les conditions d’exercice du métier sont tout à la fois ce qui pose le plus de difficultés aux personnels et ce qui les préoccupent au quotidien de manière incontournable.


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