 
              Rentrée 2025 : #Mobilisation18.09 + Lettre de Direction + médias conf. de presse #Baromètre 2025
Retrouvez ci-après notre Lettre de Direction du 12.09.2025 “Le temps passé écrase le temps pensé !”, ainsi que les retombées médias de notre Conférence de Presse…
✅ #mobilisation 18 septembre 2025 : un autre budget et une autre politique d’éducation sont possibles.
– En grève et mobilisé·es le 18 septembre ! | UNSA 16.09.2025
– Carte de tous les rendez-vous du 18 septembre | 16.09.2025
– Podcast Luc Farré SG UNSA FP : Appel au 1er ministre pour changer de cap et appel à la mobilisation | 12.09.2025
– 18 septembre : mobilisons-nous pour un budget de justice sociale | 11.09.2025 UNSA FP
– Communiqué intersyndical : Mobilisation et grève le 18 septembre | 03.09.2025
– Pétition intersyndicale : Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !  | 03.09.2025











✅ Notre Lettre de Direction du vendredi 12 septembre 2025 | Le temps pressé écrase le temps pensé !
Très chers collègues,
Nous espérons que vous avez passé une belle rentrée. Dans ce climat d’intense incertitude et de contraintes budgétaires majeures, nous savons parfaitement la force qu’il faut pour remettre en mouvement un EPLE après l’été, pour accueillir, rassurer, organiser, expliquer — et souvent tout cela à la fois. En ce moment si dense, nous continuons de rappeler une priorité fondamentale : prenez soin de vous !
Notre engagement professionnel, en effet, ne peut être durable que si l’on protège le temps humain : le vôtre, celui de vos équipes, celui des élèves.
Cette année encore, nous voyons s’installer une mécanique bien connue : le temps pressé — des annonces tardives sans concertation, des calendriers qui bousculent, des procédures qui s’empilent — écrase le temps passé à bâtir collectivement, à évaluer, à stabiliser.
On vous demande ainsi d’aller encore plus vite alors que vous avez déjà fait plus, plus tôt, et souvent avec des moyens en diminution continue (Pacte, HSE, IMP…). Même si l’on pouvait malheureusement s’y attendre, les dotations pass Culture en berne, qui tombent à l’heure actuelle, en sont la triste expression !
► L’inflation des « référents » : la goutte de trop !
Référent harcèlement, égalité filles-garçons, laïcité, culture, EDD, handicap, devoirs faits, LGBTphobie… La liste n’est plus un outil ; elle devient une politique en soi. On désigne avant de former, on responsabilise sans outiller, on prescrit sans délai. Résultat : une fragmentation du pilotage, une dilution des responsabilités et une charge qui retombe, encore et toujours, sur les personnels de direction.
► Surcharge des tâches : l’addition qui ne cesse de grimper
Tableaux à renseigner, comités à tenir, plateformes à alimenter, réunions à caler « en urgence »… Tout est prioritaire, donc plus rien ne l’est !
Le management par l’instant remplace la stratégie. Or, on ne pilote ni un établissement scolaire ni le ministère de l’Éducation nationale au sprint permanent.
► Autonomie des EPLE : la condition de la responsabilité
Le SNPDEN-UNSA l’affirme : l’autonomie n’est pas un slogan d’économie ! Elle exige des marges réelles, du temps de pilotage sanctuarisé, des choix assumés localement. Les #perdirs doivent pouvoir dire non à l’impossible, hiérarchiser l’important, adapter le prescrit aux réalités. Ce n’est donc pas grave si la formation « Filles et sciences » n’a pas été mise en œuvre au 15 septembre. Ce n’est donc pas grave si le plan local d’évaluation n’a pas été révisé avant les congés d’automne. Ce n’est donc pas grave si tous les plans et protocoles demandés ne sont pas prêts dans les délais souhaités par l’institution. Ce n’est donc pas grave non plus si aucune modification n’est apportée à la gestion des téléphones portables après les déclarations de la Ministre. Être loyal, c’est aussi savoir dire non quand les demandes heurtent les réalités du terrain. C’est cela, la lucidité et la responsabilité qui sont les nôtres ! Et la Ministre l’a parfaitement entendu lors l’intervention du SNPDEN en Groupe National des Personnels de direction, mardi 9 septembre.
Protégez-vous : c’est un acte professionnel autant qu’un devoir de responsabilité. Comptez sur le SNPDEN-UNSA pour porter, sans relâche, vos réalités et vos exigences. Le temps passé à bien faire n’est pas du temps perdu : c’est le seul qui fasse école.
Pour le SNPDEN-UNSA,
Bruno BOBKIEWICZ
Secrétaire général
✅ Notre Conférence de presse du vendredi 12 septembre 2025 
Le SNPDEN organisait ce vendredi 12 septembre à 9h30, au siège du syndicat, une conférence de presse, afin de faire un point d’actualité sur les principaux sujets de préoccupations des personnels de direction en ce début d’année scolaire et de présenter aux médias les résultats de son enquête de rentrée (Pauses numériques, état des lieux affiné des personnels des établissements scolaires, conditions d’exercice et état de la profession…).
Les chiffres clés de cette enquête seront présentés dans le prochain numéro de Direction.
Principaux échos médias
Quelques photos





✅ Le Baromètre des métiers de l’Éducation 2025 | UNSA Éducation
Les personnels de l’éducation manifestent un attachement très fort à leur profession : plus de 90 % déclarent aimer ce qu’ils font et plus de 70 % se disent heureux de l’exercer. Le sens et l’utilité de la mission éducative, le lien social avec les élèves et la stabilité de l’emploi restent des sources majeures de motivation.
Mais cet engagement se heurte à un sentiment croissant de dégradation des conditions de travail. Près de 70 % des personnels estiment ne pas être reconnus ni respectés dans leur pratique et 2/3 jugent leurs conditions insatisfaisantes. La charge de travail est dénoncée comme excessive ou mal répartie, la santé au travail devient une préoccupation centrale et plus d’1/2 n’a bénéficié d’aucune formation adaptée au cours des trois dernières années.
Le malaise se traduit par un recul massif de l’attractivité : seuls 22 % des personnels conseilleraient leur métier à un jeune de leur entourage, contre près de la moitié il y a dix ans. Un tiers envisage de quitter la fonction publique pour un autre métier et un quart de rejoindre le secteur privé ; parmi les personnels d’encadrement et d’inspection, ce taux atteint près d’1/2.
Ce désenchantement s’exprime aussi vis-à-vis des politiques éducatives : à peine 6 % des personnels disent être en accord avec les orientations actuelles – un chiffre très inquiétant – c’était quatre fois plus il y a dix ans. Beaucoup dénoncent une accumulation de réformes imposées sans concertation, absorbant des milliards sans améliorer ni la réussite des élèves ni les conditions de travail. La perte de confiance dans la parole publique et le sentiment de ne pas être entendus alimentent un décrochage collectif.
Les participants aspirent à ce que le sens qu’ils donnent à leur travail soit davantage soutenu par la reconnaissance concrète, politique, salariale et managériale de leur compétence et de leur expertise.”
– “Baromètre UNSA Éducation 2025 : la réalité des personnels face aux discours” | 16.09.2025
– Stress au travail : l’Unsa Education sonne l’alarme ! 17.09.2025
– Du concret, pas des promesses : Ce que veulent nos collègues | 16.09.2025
– Baromètre UNSA des métiers de l’éducation : Le problème, c’est le cap ! | 16.09.2025
 
    