Lettre de direction n° 897 : E3C : les limites posées par le SNPDEN sont …

Lettre de direction n° 897 : E3C : les limites posées par le SNPDEN sont maintenant clairement connues du cabinet du Ministre.

E3C : les limites posées par le SNPDEN sont maintenant clairement connues du cabinet du Ministre.  Reçu mercredi matin en audience au cabinet du MEN en présence du DGESCO, suite à un courrier que nous avions fait parvenir au Ministre le 3 octobre dernier sur la problématique des E3C, le SNPDEN……

E3C : les limites posées par le SNPDEN sont maintenant clairement connues du cabinet du Ministre.  Reçu mercredi matin en audience au cabinet du MEN en présence du DGESCO, suite à un courrier que nous avions fait parvenir au Ministre le 3 octobre dernier sur la problématique des E3C, le SNPDEN a fait valoir, qu’en l’espèce, un nième transfert de charges vers les équipes de direction des lycées serait à l’évidence le transfert de trop dans un contexte de tensions en tous genres pour la profession !Nous avons fait état de l’exaspération globale de nos collègues qui ont la désagréable impression que les services académiques ou inter-académiques des examens tentent, à cette occasion, de se défausser de leurs charges et responsabilités en la matière au détriment des lycées. Notre analyse doit être suffisamment réelle et solide puisqu’il apparait qu’elle soit mesurée dans les mêmes proportions par la mission du Comité national de suivi de la réforme, lors de ses récentes rencontres de terrain avec les personnels de direction en académies. Notre constat ne peut donc être remis en cause !Le SNPDEN a soutenu la réforme du baccalauréat pour ses objectifs de simplification, et d’instauration d’une part de contrôle continu. En cohérence avec cette logique, il continue à considérer que le choix de recourir  aux E3C constitue  une complication inutile.Dans ces  conditions, il ne saurait être question pour nous d’aller au-delà des opérations internes d’organisation des épreuves et de numérisation des copies : sauf situation exceptionnelle, la gestion des correcteurs et des corrections, ainsi que des autres modalités nécessaires en aval, devront être prises en charge par les services concernés des Rectorats.L’interconnexion des bases (correcteurs, candidats), l’interopérabilité des progiciels concernés et l’automatisation des process à mettre en œuvre devront être vérifiées et/ou rendues effectives au plus vite pour mettre en relation des éléments qui sont tous déjà complètement remontés par les EPLE et donc disponibles dans les RectoratsNous avons aussi à nouveau demandé qu’un véritable bilan des expérimentations menées dans certaines académies sur la numérisation nous soit effectivement présenté : un satisfecit majoritaire incontestable ne saurait empêcher que des bugs ou dysfonctionnements constatés soient à corriger avant la généralisation envisagée.Les limites ayant été clairement posées et nos fortes attentes exprimées sans détours, il conviendra maintenant que le Ministère nous apporte au plus vite les réponses attendues. A défaut d’arbitrages favorables sur cette question, les instances nationales du SNPDEN de novembre auraient alors à définir des modalités d’action, visant à faire que nous obtenions satisfaction dans les meilleurs délais.Ph VINCENT, Secrétaire général.  

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