Lettre de direction n° 898 : Violences à l’encontre des chefs d’étab…

Lettre de direction n° 898 : Violences à l’encontre des chefs d’établissement : ça suffit !

Violences à l’encontre des chefs d’établissement :ça suffit ! Depuis plusieurs années, notamment à l’occasion de tentatives de blocage des établissements scolaires, les personnels de direction sont de plus en plus victimes d’agressions et de blessures dans l’exercice de leurs fonctions.Face à ces inacceptables dérives et afin d’appeler solennellement à y……

Violences à l’encontre des chefs d’établissement :ça suffit ! Depuis plusieurs années, notamment à l’occasion de tentatives de blocage des établissements scolaires, les personnels de direction sont de plus en plus victimes d’agressions et de blessures dans l’exercice de leurs fonctions.Face à ces inacceptables dérives et afin d’appeler solennellement à y un mettre un terme, le SNPDEN-UNSA a décidé, lors de son Exécutif du 8 octobre dernier, de se constituer partie civile. C’est à ce titre qu’il était au tribunal aux côtés de Sébastien Volpoët, proviseur du lycée Darius Milhaud du Kremlin-Bicêtre (94), victime quelques jours auparavant de très graves faits de violence.Mettant tout en œuvre, avec les proviseures adjointes et les personnels du lycée, afin d’assurer la protection des personnes et des biens et la continuité du service public, celui-ci a été sauvagement agressé par un ancien élève. Ecrasé par une barrière de chantier contre les grilles de son lycée, notre collègue a ensuite été roué de coups par son agresseur, revenu vers lui.Le tribunal correctionnel de Créteil, dans son jugement du 7 novembre, a condamné l’auteur des faits à une peine d’un an de prison ferme avec incarcération immédiate. Il nous a accordé un euro symbolique de dommages et intérêts reconnaissant le préjudice subi par toute la profession.Les magistrats ont ainsi mis en lumière la particulière gravité des faits à l’encontre d’un fonctionnaire chargé d’une mission de service public et l’exaspération de toute une profession qui, par la voix du SNPDEN-UNSA, face à ces insupportables violences, lui demandait de dire : « ça suffit » !Communiqué du bâtonnier Francis LEC, avocat du SNPDEN-UNSA  

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